Programme et Engagements

Education, Emploi et Formations

Alimentation, Agriculture, Elevage

Paix et Sécurité

Santé et Protection Sociale

Justice, Démocratie et Etat de Droit

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Porter le taux brut de scolarisation (TBS) préscolaire de 13.5 % en 2021 à 15.5 % en 2026 ;

Porter la proportion des enfants entrant au primaire ayant fait le préscolaire de 14.3% en 2021 à 15.4% en 2026 ;

Porter le taux brut de scolarisation au cycle de base 1 de 83.8% en 2021 à 93.9% en 2026 ;

Porter le nombre d’apprenants dans les centres d’Education Non Formelle de 50 000 en 2021 à 250 000 en 2026 ;

Porter Taux brut de scolarisation (TBS) au collège de 36.9% en 2021 à 42.3% en 2026 ;

Porter le Taux Brut de scolarisation au Lycée de 10.6 % en 2021 à 16.9% en 2026 ;

Porter la part de l’EFTP dans l’éducation de 38,3% en 2021 à 40% en 2026 ;

Porter le Nombre de jeunes formés en apprentissage de 505 809 en 2021 à 805 364 en 2026 ;

Porter le Nombre d’étudiants pour 100 000 habitants de 380 en 2021 à 450 en 2026.

 

Améliorer l’indice du capital humain en visant une durée moyenne de scolarisation de 5ans et une durée attendue de scolarisation de 10 ans ;

Restructurer les écoles de formation initiale notamment les Ecoles Normales d’Instituteurs (ENI) en améliorant les profils d’entrée (titulaire de Bac au lieu du BEPC) et l’Ecole Normale Supérieure (ENS) pour répondre aux besoins de formation des ministères en quantité et en qualité ;

Sécuriser la carrière des enseignants en assurant leur recrutement à la Fonction Publique dès leur sortie des écoles de formation en résorbant le stock d’enseignants contractuels;

Développer un programme professionnel d‘encadrement local et individualisé des enseignants en améliorant leur connaissance sur le contenu et les pratiques pédagogiques ;

Introduire les TIC dans les pratiques pédagogiques et valoriser l’enseignement et la formation à distance ;

Généraliser la réforme curriculaire avec l’entrée par les langues nationales ;

Auditer et mutualiser les universités et les instituts supérieurs de formation pour renforcer la pédagogie universitaire, rationaliser les investissements et répondre au besoin du marché de l’emploi ;

Repenser et soutenir l’enseignement privé en donnant un cahier de charge aux fondateurs qui seront soumis à un contrat de performance ;

Adopter la formation duale comme système de formation ;

Faire de la formation à la demande et de la reconversion des jeunes diplômés, un préalable dans les closes des grands projets structurants ;

Mettre en place un dispositif de démarche qualité dans le domaine professionnel et technique ;

Créer des passerelles entre l’enseignement secondaire général et l’EFTP afin de résorber la déperdition et garantir l’employabilité ;

Soutenir les écoles Makaranta en introduisant l’enseignement des compétences fondamentales aux enfants inscrits, notamment en lecture et en calcul ;

Mettre en œuvre des stratégies de l’éducation en situation d’urgence dans les zones d’insécurité et stimuler la demande dans les zones nomades et pastorales.

Ainsi, pour la période 2021-2026 il s’agira pour le PNDS d’améliorer les indicateurs comme suit :

Au Cycle de base 1 :

Porter le taux de survie de 76,1 % en 2020 à 89,9 % en 2026 ;

Maintenir le taux de redoublement à ,4 % du total de l’effectif des élèves jusqu’en 2026 ;

Porter le taux d’achèvement primaire à 00% en 2026 ;

Porter le taux d’alphabétisation à 0% à l’horizon 2026 ;

 

Au Cycle de base 2 :

Porter le taux de transition CM2-Post primaire de 61,7 % en 2020 à 55 % en 2026 ;

Porter le taux de survie de 44,1 % en 2020 à 57,5 % en 2026 ;

Porter le taux de redoublants dans le 1er cycle du secondaire de 17% en 2020 à 13% en 2026 ;

Porter le taux de réussite au brevet à 60% à l’horizon 2026 ;

Porter le taux d’achèvement en troisième de . % en 2020 à 2 . % en 2026.

 

Au Cycle moyen :

Porter le taux de survie de 83,4 % en 2020 à 90 % en 2026 ;

Réduire le taux de redoublement de 17 % en 2020 à 13 % en 2026 ;

Porter le taux de réussite au Baccalauréat à 45% à l’horizon 2026 ;

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A l’Enseignement et à la Formation Professionnel et technique :

Porter le taux de réussite aux examens professionnels et techniques à 90% ;

Porter la proportion des apprenants de l’EFPT à 40% en 2026

 

A l’Enseignement Supérieur :

Porter le taux de réussite au BTS d’Etat à 0,56% en 2026 ;

Porter le taux de réussite en licence à 90,46% en 2026.

 

Gouvernance du système éducatif

 

Face aux défis évoqués, le projet que nous proposons intègre les objectifs poursuivis à travers le programme de la renaissance pour la performance du système éducatif. Plusieurs nouvelles mesures sont proposées. Ces mesures sont d’ordre institutionnel, de ressources humaines, matérielles et financières. Il s’agit de :

Allouer 25 % du budget national au secteur de l’éducation et de la formation ;

Créer une structure de formation des administrateurs et spécialistes en éducation ;

Améliorer la qualité des statistiques du système éducatif nigérien ;

Mettre en place une commission technique chargée de l’élaboration des procédés d’orientation et de régulation des flux ;

Mettre en place un dispositif de lutte contre les pratiques corruptives dans la gestion des structures éducatives, les examens et concours scolaires ;

Mettre en place en système d’information et de gestion de l’éducation (SIGE) en vue d’une meilleure gouvernance du système éducatif ;

Former une masse critique des administrateurs scolaires et des spécialistes de l’Education sur la base d’un plan de formation en vue d’améliorer la gouvernance des structures éducatives ;

Doter de moyens conséquents les structures d’élaboration et de production des manuels scolaires adaptés à nos réalités socio-culturelles ;

Adapter le programme de formation aux besoins des populations et de l’emploi ;

Instaurer un mécanisme de suivi évaluation, d’imputabilité et de redevabilité ;

Créer un cadre d’échanges permanent entre les entreprises et les dispositifs de formation (EFPT, et Enseignement Supérieur) ;

Accompagner les jeunes diplômés dans l’insertion professionnelle en les dotant des kits d’installation ;

Impliquer davantage les structures communautaires APE, CGDES, COGES, AME dans la gestion de l’école ;

Unifier les ministères en charge des Enseignements Primaire, Secondaire, Professionnel et Technique en un seul ministère de l’Education Nationale.

Emploi :

Renforcer les secteurs porteurs d’emplois : cette mesure consiste à rendre dynamique les secteurs suivants : (i) l’agriculture et l’élevage, (ii) les BTP, (iii) les TIC, (iv) l’éduction et l’enseignement technique et professionnel, (v) le tourisme et l’artisanat. A cet effet les actions par secteur préconisées sont :

– Au niveau de l’agriculture, il s’agit de renforcer les filières suivantes : riz, tomate, pomme de terre, oignon, moringa ;

– Pour l’élevage, valoriser les filières suivantes : viande, cuir, peau et lait ;

– Concernant le BTP, il s’agit d’entreprendre des grands travaux (constructions des bâtiments, des routes, ponts, etc) ;

– Les actions pour les TIC concerneront la création ou déploiement des villages intelligents, qui consiste à : (i) désenclaver numériquement tous nos villages, en y déployant de façon efficiente et pérenne des services de base : Santé (eSanté), éducation (eEducation : standard et formation professionnelle et technique), Agriculture & Elevage (eAgriculture-eElevage), eAdministration (extension eGouvernement) et (ii) faciliter le développement des paiements électroniques (eFinance).

 

Assurer l’intégration de la dimension emploi dans la planification régionale et locale : cette mesure permettra de : (i) prendre en compte la promotion de l’emploi au niveau des collectivités territoriales (régions et communes), (ii) encourager les initiatives locales et (iii) promouvoir l’entrepreneuriat agricole et le développement de l’emploi rural.

Adopter une stratégie de développement de la formation professionnelle et technique en adéquation avec les besoins de l’économie : cette mesure portera sur la poursuite de la recherche d’adéquation entre formation et emploi, à travers : (i) l’identification des besoins de l’économie et une meilleure connaissance de la demande, (ii) le recensement des profils recherchés au niveau de toutes les branches de l’économie (l’administration, le secteur privé, les OSC, etc.), (iii) la réforme des curricula de formation en fonction des exigences et des besoins actuels et futurs du marché de l’emploi, (iv) l’adopter de la formation duale comme système de formation au Niger, (v) la formation à la demande et la reconversion des jeunes diplômés un préalable dans les closes des grands projets structurants, (vi) l’innovation des sources de financement de la formation professionnelle et de la création d’emploi et (vii) la facilitation de l’acquisition de l’expérience (stages).

Mettre en place un fonds de garantie et de gestion des risques pour l’obtention de financement des projets d’entreprises des jeunes : cette mesure sera mise en œuvre à travers : (i) la mise en place d’un fonds de garantie et de gestion des risques facilitant la création des PME/PMI et (ii) la mise en place d’un mécanisme de caution pour l’entrepreneuriat des jeunes.

Promouvoir l’entreprenariat des personnes handicapées et des migrants retournés à travers : (i) l’élaboration et la mise en œuvre des programmes inclusifs et spécifiques aux personnes handicapés et (ii) la création des conditions de l’insertion des migrants de retour et les rapatriés dans l’optique de valorisation optimale des compétences au profit du développement.

Créer/renforcer des centres incubateurs : cette mesure passera par : (i) l’élaboration et la mise en œuvre des programmes inclusifs et spécifiques à l’endroit des jeunes en vue d’appuyer la maturation et la finalisation des projets, (ii) réduire le coût des crédits destinés aux jeunes entrepreneurs et (iii) poursuivre l’accompagnement des jeunes promoteurs dans l’exécution de leurs projets.

Rendre efficace la coordination des actions d’emploi : les actions porteront sur : (i) une définition précise, au travers des textes législatifs et réglementaires, des missions et champs de compétence des différentes institutions de gestion de l’emploi et de leur interrelation, (ii) le renforcement du système administratif et judiciaire pour la mise en œuvre de la politique de l’emploi, le contrôle de l’application de la législation du travail ainsi que le respect des principes fondamentaux du travail, (iii) fusionner tous les dispositifs de formation-emploi sous une seule tutelle pour mieux canaliser les actions et (iv) innover les sources de financement de la formation professionnelle et de la création d’emplois.

Rendre efficace le système d’information sur le marché de travail : (i) renforcer les capacités des inspections de travail, (ii) améliorer la visibilité du marché du travail à tous les niveaux, (iii) élaborer un répertoire national de l’emploi des métiers et des qualifications professionnelles, et (iv) renforcer les capacités de production des statistiques sur l’emploi.

Redynamiser le secteur informel : cette mesure passera par : (i) une large information/sensibilisation des intervenants du secteur, (ii) une formation au profit des entrepreneurs et (iii) un accompagnement des entreprises pour se formaliser.

Promouvoir le volontariat : il s’agira à travers cette mesure de : (i) mettre à la disposition des communes des volontaires dans le cadre de transfert de compétences, (ii) valoriser le volontariat communautaire et (iii) fusionner le service civique et le volontariat national.

Les propositions chiffrées se présentent comme indiquées dans le tableau ci-après :

Acquis à consolider

Dans le domaine de la maitrise de l’eau

Il est important de poursuivre la mise en œuvre des mesures pour renforcer la maîtrise de l’eau pour les activités agropastorales. Le programme aura les mêmes cibles que le précédent mais le dispositif de mise en œuvre sera revu, particulièrement sur la gouvernance, le financement et le processus de passation de marchés. Ce programme sera en outre renforcé par deux programmes prioritaires sur le riz et la canne à sucre.

Dans le domaine de la gestion durable des terres

Les réformes conduites dans ce domaine sur la période 2011-2018 seront renforcées, de même que le cadre stratégique d’intervention et les capacités opérationnelles dans les domaines de la gestion durable des terres, des eaux et de la biodiversité, le changement climatique et 24

 

l’amélioration du cadre de vie des populations, le développement des produits forestiers ligneux et non ligneux.

Dans le cadre de la mise en place des plates-formes de services d’appuis aux producteurs

La mise en place de la plateforme de services intégrés, notamment la maison du paysan doit se poursuivre pour parachever leur mise en place complète dans 265 entités communales par : le transfert effectif de maîtrise d’ouvrage de ces maisons de paysan aux communes et le renforcement d’une gouvernance locale responsable seront soutenues, le but étant que les maisons du paysan offrent les services effectifs aux producteurs et aux autres acteurs ruraux et que l’impact sur la sécurité alimentaire locale soit durable.

Dans le domaine du développement des chaines de valeur

La vision à propos des chaines de valeur est que les acteurs de la chaîne de valeur de la filière assurent de façon professionnelle l’approvisionnement des marchés nationaux ouest-africains et nord africains en produits de qualité, en quantité suffisante, à des prix compétitifs et de façon régulière. A travers cette approche, il s’agira de s’adapter au marché pour mieux produire et vendre à des prix compétitifs car la concurrence sur les marchés est devenue de plus en plus féroce.

Ainsi, l’adoption de cette approche chaine de valeur pour transformer les filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques va nécessiter la mise en œuvre de stratégies et d’actions pertinentes sur tous les maillons critiques de la chaine de valeur : de la production à la distribution (primaire, secondaire, tertiaire) en intégrant les exigences spécifiques des marchés visés (par exemple le marché national, les marchés de l’UEMOA, de la CEDEAO, voir ceux de l’Afrique du nord).

Dans cette perspective, un choix d’un nombre limité de programmes prioritaires va permettre d’identifier des écarts techniques et des opportunités dont la résolution bénéficiera à tout le secteur agricole. L’approche chaine de valeur qui sera utilisée pour mettre en œuvre le programme prioritaire sélectionné sera basé sur les sept facteurs suivants : ( ) l’importance du produit dans le commerce national et intra régional, (2) la demande urbaine pour des produits transformés ou à valeur ajoutée, (3) l’état du produit commercialisé (degré actuel de transformation), (4) le potentiel d’ajout de valeur, (5) le nombre de petits producteurs agricoles et autres acteurs impliqués, (6) le degré de périssabilité, et (7) la transportabilité du produit.

Sur la base de ces critères, les programmes prioritaires retenus dans les filières agro-sylvo-pastorales sont les suivants : bétail/viande/lait/volailles, mil/sorgho/mais, niébé/arachide/sésame, riz/canne à sucre, oignon/poivron/pomme de terre, Moringa/gomme arabique, agrumes.

Le passage en revue des différents programmes prioritaires a permis d’identifier aussi des programmes phares.

Dans le domaine de la résilience

Il s’agira de bâtir une résilience plus durable avec moins d’urgence en élargissant la couverture des interventions à toutes les personnes qui en ont besoin. Cet engagement se traduira notamment par un accroissement des ressources affectées à la résilience et l’affirmation du leadership national dans la mise en œuvre des programmes relatifs au nexus urgence-relèvement-développement.

Dans le domaine de l’amélioration de l’état nutritionnel des populations

Le Niger a adhéré à plusieurs engagements régionaux et internationaux qui appellent à une nouvelle génération de politiques, stratégies et plans d’action sur la nutrition. Pour le prochain quinquennat, l’accent sera mis sur la mise en œuvre de la Politique Nationale de Sécurité Nutritionnelle et son plan d’actions. La mise à échelle et la pérennisation des effets des interventions pour la nutrition se feront en lien étroit avec la santé et la sécurité alimentaire. Mesures nouvelles

Mesures transversales

Elles concernent tous les secteurs de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il s’agira de :

– Créer les conditions d’une plus grande implication des acteurs privés ;

– Réviser les textes de passation des marchés en vigueur afin de faciliter la mise en œuvre ;

– Renforcer l’offre de service aux producteurs et les accompagner dans leurs efforts d’augmentation des productions et de la productivité ;

Mettre en place un dispositif de veille et de suivi du programme ;

Améliorer la gouvernance opérationnelle.

 

Mesures spécifiques

Dans le domaine de la maitrise de l’eau :

– Mettre l’accent sur la sécurité foncière pour attirer davantage de nouveaux acteurs dans le domaine de l’irrigation.

 

Dans le domaine de la gestion durable des terres :

– Réduire l’utilisation des bois de chauffe dans les ménages dans les grandes villes et prendre des mesures d’accompagnement dans l’acquisition de l’énergie alternative comme le gaz et les kits ;

– Renforcer la récupération et la réhabilitation des terres agro-sylvo-pastorales en mettant l’accent sur le traitement biologique des espaces traités mécaniquement, la sécurisation des sites traités et l’évaluation des impacts socioéconomiques et environnementaux des sites récupérés ;

– Promouvoir la qualité de l’environnement ainsi que les produits forestiers non ligneux présentant un intérêt économique, fourrager et médicinal.

 

Dans le cadre la mise en place des plates-formes de services d’appuis aux producteurs :

– Promouvoir l’intérêt des jeunes dans la gestion des sous composantes de la maison du paysan sous forme de projets d’insertion ;

– Impliquer le secteur privé dans la gestion des maisons du paysan ;

– Instituer une ligne de financement de maison du paysan à travers le mécanisme du FISAN.

 

Dans le domaine du développement des chaines de valeur : 26

 

 

– Encourager les producteurs à travers la mise en place d’un mécanisme de protection d’une marge bénéficiaire (stabilisation des prix, institution d’un seuil de prix rémunérateur) ;

– La création d’entreprises avec des capitaux publics (ou accorder des facilités à des entreprises privées) pour tirer la commercialisation de nos produits agropastoraux ;

– La certification des produits pour lesquels notre Pays dispose d’un avantage comparatif afin de promouvoir leur commercialisation sur le marché international.

– Mettre en place un système inclusif d’identification des blocages dans les chaines de valeur et de proposition d’amélioration.

 

Dans le domaine de la résilience

– Mettre en œuvre des programmes stratégiques sur l’accès aux ressources en zones de conflit ;

– Mettre en place un programme d’urgence et un système de veille adaptés en zones pastorales ;

– Rendre opérationnel et généraliser le système adapté d’informations climatiques et sur les risques et catastrophes ;

– Mettre à l’échelle le mécanisme de filets sociaux adaptatifs ;

– Développer des programmes relatifs au nexus urgence, relèvement et développement notamment en zones de conflit ;

– Mobiliser les financements innovants (fonds verts climat, fonds d’adaptation, …) pour assurer une intervention durable.

 

Dans le domaine de l’amélioration de l’état nutritionnel

La malnutrition est un défi pour le développement du pays. Elle doit donc être abordée à travers une approche multisectorielle synergique et coordonnée. Cette approche permettra de combattre les trois formes de la malnutrition : sous nutrition, surnutrition et carences en micronutriments.

Il s’agira de rendre l’Agriculture et les systèmes alimentaires sensibles à la nutrition et d’intégrer la nutrition dans les activités de résilience.

Les programmes phares pour 2021-2025

Les programmes phares ci-après sont retenus :

Programme bétail/viande

Le Niger a un avantage certain dans le domaine de l’élevage pour produire une viande moins chère. Le pays compte aujourd’hui plus de 40 millions de têtes de bétail. C’est un potentiel extraordinaire pour produire la viande sur une base compétitive avec une assurance qualité reconnue aux produits nigériens dans le domaine. En plus, notre pays côtoie un immense marché de consommation tant à sa frontière avec le Nigéria et le bénin que vers les pays comme le Gabon et le Congo.

L’objectif principal du programme est de contribuer à satisfaire au moins les besoins du marché sous régional en viande estimé à un peu plus de 3.5 millions de tonnes. Pour ce faire, des investissements conséquents seront consentis pour réduire les couts de production, 27

 

renforcer les normes de qualité et conquérir des parts de marchés au niveau continental et international.

Programme Production avicole et pintade

La production avicole et pintade est assurée essentiellement par l’aviculture villageoise. Malgré les problèmes sanitaires qui existent au niveau de cette activité, il existe dans notre pays une tradition bien établie pour l’élevage de la pintade qualifiée « d’or gris ». Il faut promouvoir l‘exportation de la pintade vers l’Afrique de l’Ouest dans le cadre de la stratégie pour la transformation de l’agriculture africaine et de la mise en œuvre de la zone de libre Echange en Afrique (ZLECAF).

Programme sucre

Malgré sa faible structuration, la filière de canne à sucre à un apport non négligeable dans l’économie nationale La canne à sucre se cultive principalement dans les régions de Zinder et Dosso. L’objectif de ce programme est d’accélérer la construction d’un complexe sucrier au Niger pour créer plus de valeur ajoutée et des emplois pour les jeunes.

Programme Riz

L’objectif général du programme est de « contribuer à la satisfaction des besoins en riz du Niger ». Il s’agit de contribuer à l’augmentation de la production et l’amélioration de la productivité du riz, tout en assainissant de façon durable l’environnement institutionnel et organisationnel de la filière. L’objectif spécifique du programme est d’augmenter la production du riz blanc du Niger de 73 329 à 600 000 tonnes d’ici 2025 et réduire les importations en riz de 526 000 T en 2018 à moins de 200 000 tonnes.

Valorisation du Moringa

Au niveau mondial, le Moringa s’est imposé comme une nouvelle ressource alimentaire, économique et de santé pour l’humanité. Compte tenu de la contribution du Moringa l’économie locale et des potentialités existantes dans tout le pays, l’objectif global de ce programme phare est de booster la production, la transformation et la commercialisation des produits du moringa. Au niveau mondial, le marché des sous-produits du Moringa (poudre des feuilles, huile, poudre des racines, etc.) est en plein essor. Faisons donc du Moringa notre café-cacao.

Programme Niébé

Avec 2 .400.000 tonnes de niébé produites en 2019, le Niger est le plus grand exportateur de l’Afrique de l’Ouest et le deuxième producteur, après le Nigeria. Le niébé est une source importante de protéines de qualité supérieure pour la nutrition humaine et animale. D’après la FAO (2015), le commerce régional du niébé a toutes les chances de prospérer, étant donné la tolérance à la sécheresse du niébé, le rendant particulièrement adapté aux conditions climatiques changeantes du Sahel, et à la demande croissante de sources de protéines bon marché de la part des consommateurs de la frange littorale.

Le programme phare niébé vise à doubler le rendement de la production de cette légumineuse dans cinq régions du Niger à savoir Dosso, Zinder, Maradi, Tahoua et Tillabéry qui représentent 98% de la production nationale (Stratégie ZLECAF, 2019). L’accent sera mis 28

 

dans le cadre de programme sur l’intensification de la production, la mise à l’échelle des technologies de conservation/stockage, l’amélioration du circuit de commercialisation.

Le Niger dispose d’un atout indéniable pour la réussite de ce programme avec le développement des variétés de niébé sélectionnées dont les rendements atteignent 3 tonnes à l’hectare.

Programme Oignon

La filière oignon au Niger génère un chiffre d’affaires d’environ 47 milliards de francs CFA, avec une production de 1 200.000 tonnes en 2019. Cette filière est très compétitive à la fois interne avec un taux de pénétration des importations très faible (TPM=0,02%) et externe avec 95% de l’exportation d’oignon de la zone, rendant le Niger fortement spécialisé dans la production de l’oignon. Toutefois, le niveau de spécialisation du Niger dans la culture d’oignon est en baisse (Stratégie ZLECAF, 20 9). C’est pourquoi, le Programme Phare Oignon vise à améliorer le rendement et la disponibilité du produit sur toute l’année ainsi que la valeur ajoutée générée, à travers la maitrise de la technique de production (fertilisation, irrigation), l’amélioration des techniques de stockage et du circuit de commercialisation. Il concernera les 3 grandes trois régions productrices du Niger (Tahoua, Agadez et Tillabéry) qui représentent à elles seules plus de 80% de la production nationale.

Afin d’améliorer la transparence dans la gestion des ressources tout en garantissant la protection des données sensibles, les mesures suivantes sont envisagées par le candidat du PNDS-Tarayya :

– Améliorer le cadre juridique des commandes des matériels et équipement militaires (passation des marchés, référentiel des prix, liste agréée de fournisseurs) ;

– Revisiter la chaine des dépenses et mettre en place un mécanisme de transparence et de redevabilité pour éviter la volatilité des ressources ;

– Responsabiliser les différents corps dans l’expression des besoins et dans l’exécution de leurs programmes respectifs ;

– Le renforcement de la bonne gouvernance, de la cohésion et de la discipline au sein des FDS ;

– Communiquer régulièrement sur les résultats des rapports d’inspection financière des ressources affectées au secteur de la sécurité.

2.2.2. Le renforcement de l’implantation des forces de Défense et de Sécurité, à travers :

– Le rehaussement des recrutements pour atteindre des effectifs à même de permettre un redéploiement judicieux des personnels sur l’ensemble du territoire ;

– Le maillage plus dense et harmonieux des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), afin d’assurer une délivrance optimale des services de sécurité ;

– La construction d’infrastructures militaires et sécuritaires.

 

Le renforcement des capacités opérationnelles et de renseignement à travers :

– Le renforcement du commandement ;

– L’accroissement des effectifs ;

– L’intensification de la formation et de l’entrainement ;

– La formation de nombreux bataillons de forces spéciales ;

– L’équipement adéquat des forces, notamment en vecteur aérien ;

– Le renforcement des capacités de renseignements.

 

Le renforcement du moral des hommes, une priorité de tous les jours à travers notamment :

– L’honneur à la mémoire des victimes en baptisant de leurs noms certains espaces et édifices publics, casernes, rues, auditoriums, salles ou places publiques dans leurs régions d’origine ;

– L’opérationnalisation du Waqf en faveur des ayant-droits (avec un capital de 15 à 20 millions) ;

– La création d’une école des pupilles de la République dédiée aux orphelins des hommes morts au combat ;

– L’attribution d’un quota en faveur des enfants des victimes pour l’accès au recrutement dans les écoles militaires et des forces de sécurité ;

– La construction de logements sociaux au profit des FDS.

 

Le renforcement des activités civilo-militaires, plus particulièrement :

– La mise sur pied d’un Musée dédié aux Armées du Niger pour rendre compte et témoigner, pour rappeler et immortaliser devant l’histoire ;

– La sensibilisation des populations sur les enjeux de la sécurité ;

– Le renforcement des actions sociales et de développement ;

– La sensibilisation des médias notamment privés sur la communication en temps de guerre.

Le renforcement des alliances, par :

– Le développement du cercle de nos alliés avec toujours plus de partenaires notamment dans la formation, l’équipement, les infrastructures et le renseignement ;

– La lutte contre les formes de financement et de ravitaillement des terroristes ;

– Le renforcement de la coopération judiciaire et militaire notamment avec les pays du G5-Sahel, des voisins du Nord et ceux du bassin de Lac Tchad.

Les actions immédiates dans les zones affectées par les agissements des organisations terroristes :

– Mieux clarifier les missions assignées à l’armée et celles assignées aux forces de sécurité intérieure dans le cadre de lutte contre les organisations terroristes ;

Dans la région de Diffa :

– Mettre en place un dispositif de défense conséquent pour assurer la défense de l’intégrité du pays et empêcher Boko haram d’occuper une quelconque portion de territoire national en vue d’y promouvoir des activités économiques criminelles ;

– Déployer un grand nombre de forces de sécurité intérieure adaptées à l’environnement géographique et humain pour combattre des groupes armés qui sous couvert de terrorisme vivent en vérité des rançons liées aux enlèvements ;

– Créer les conditions du retour des personnes déplacées dans leurs villages respectifs au plus tard au cours de l’année 2022 ;

– Travailler au retour de tous les réfugiés nigérians dans leur pays et ce, en concertation avec les autorités des Etats du Nigéria et du HCR au plus au cours de l’année 2022.

 

Dans les régions de Tillabery et Tahoua :

– Poursuivre et renforcer la mise en œuvre des mesures pertinentes prises par le commandement militaire en 2020, tout en assignant un rôle plus important aux forces de sécurité intérieure à déployer en nombre plus conséquent ;

– En plus de la communication de proximité, promouvoir le développement des activités économiques locales afin de tarir le réservoir de recrutement des jeunes par les réseaux de trafiquants et des groupes terroristes.

 

De manière systématique dans toutes les régions : déployer un grand nombre de forces de sécurité intérieure pour combattre le banditisme, les vols armés, la vente des stupéfiants et garantir la tranquillité des citoyens.

Construire un Hôpital de référence à Tahoua

– Construire un hôpital régional à Tillabéry et à Zinder ;

– Transformer le CHR de Diffa en hôpital national ;

– Poursuivre la construction des hôpitaux de district, des CSI et la transformation des cases de santé en CSI ;

– Construire un laboratoire de référence avec de grandes capacités technologiques ;

– Promouvoir une industrie pharmaceutique pour réduire les coûts des médicaments ;

– Assurer un approvisionnement correcte et efficace des structures sanitaires en médicaments et lutter contre les faux médicaments ;

– Construire des services de radiologie en respectant les normes de sécurité internationale dans tous les hôpitaux ;

– Construire des incinérateurs modernes et des broyeurs de flacons dans tous les hôpitaux du pays ;

– Tenir compte des formations sanitaires privées dans le calcul de la couverture sanitaire physique et géographique ;

– Implanter le secteur privé de santé selon la carte sanitaire du district sanitaire, intégrer des soins préventifs au PMA du privé ;

– Appuyer le secteur privé de santé en matériels techniques des unités de prévention, etc.) ;

– S’assurer de la bonne répartition géographique des différentes formations sanitaires publiques et privées de type I et II ; la construction de ces infrastructures doit tenir compte des cartes sanitaires réactualisées par chaque équipe cadre de district sanitaire ;

– Réviser les textes qui créent et ouvrent les écoles privées les écoles privées de santé afin d’éviter les implantations anarchiques et irrationnelles ;

– Créer une Agence Nationale Indépendante de Certification des Ecoles Santé (ANICES) afin d’améliorer notablement la qualité de la formation des agents de santé ;

– Créer des ENSP dans les chefs-lieux des régions pour rapprocher les élèves de leurs lieux de formation en santé ;

– Vulgariser le contenu du Code d’Hygiène Publique à tous les niveaux (Gouvernement, Gouverneurs, Préfets, autorités coutumières et religieuses, autres citoyens, etc) : l’insuffisance de l’observance des règles d’hygiène élémentaires est à la base d’environ 70 à 75 % des causes de consultations dans nos formations sanitaires publiques et privées (paludisme, diarrhées, malnutrition, vers intestinaux, fièvre typhoïde et ses complications, etc) ;

– Créer un Fonds National de Santé Scolaire (cotisation volontaire des parents, subvention de l’Etat et des PTFs) en vue d’améliorer la prise en charge de la santé des scolaires dans toutes les régions ;

– Faire participer la CNSS dans la prise en charge des frais de santé dans le cadre de l’assurance maladie, une modernisation des statuts et des textes qui régissent le fonctionnement de la CNSS permettra la prise en charge des frais de santé de tous les adhérents à cette caisse, contribuant du coup à la réalisation de la CSU ;

– Revoir le système actuel de prise en charge des frais liés à la gratuité des soins aux enfants de moins de cinq ans, aux femmes atteintes de cancers et aux femmes « césarisées », en

dotant par exemple les formations sanitaires publiques d’une subvention supplémentaire en médicaments et consommables médicaux ou en mettant en place un Fonds de garantie à cet effet ;

– Mettre en place un système de « contractualisation » des hôpitaux de références de Niamey et de Maradi avec des partenaires extérieurs, afin d’avoir des spécialistes de pointe dans ces formations sanitaires et d’optimiser leurs plateaux techniques, réduire drastiquement les évacuations sanitaires à l’étranger et attirer les patients d’autres pays.

Prestations des soins et services de santé

Le PNDS-TARAYYA prendra toutes les dispositions pour lutter contre les maladies par le renforcement des interventions existantes et le développement de stratégies opérationnelles dans le cadre de la lutte contre les maladies.

Un accent particulier sera mis sur la sensibilisation des populations sur les principaux facteurs de risque des maladies surtout non transmissibles (le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques (MRC), la drépanocytose et le cancer).

L’intégration de la médecine traditionnelle sera renforcée dans le système de santé selon des voies appropriées en relation avec les praticiens. Des laboratoires de haut niveau de référence en recherche dans le domaine de la pharmacopée traditionnelle seront créés.

Ces mesures nouvelles vont intégrer des actions qui visent l’amélioration, le renforcement, l’extension de l’offre de qualité des soins et des services. Ces composantes restent une des étapes essentielles pour :

– Etablir un système de santé adéquat, efficient, accessible et universel pour permettre l’amélioration du taux de couverture maladie et l’accélération de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable liés au secteur santé ;

– Développer les services de la santé de la reproduction à travers, notamment, la prise en charge intégrée de la santé de la mère et du nouveau-né, l’accroissement de la prévalence contraceptive moderne, l’accouchement assisté par un personnel qualifié, le renforcement et l’extension de la gratuité à d’autres prestations (aux complications obstétricales) et l’amélioration de la santé des Adolescents, des Jeunes et des personnes âgées par l’utilisation davantage des services Santé de la Reproduction ;

– Accroitre l’efficacité du système de prévention sanitaire notamment : le rehaussement du taux d’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois, la réduction de la prévalence de la malnutrition aigüe, de la malnutrition chronique chez les enfants de 0 à 5 ans et la vaccination des enfants de 0-5 ans dans toutes les formations sanitaires, le renforcement des mesures d’hygiène et d’assainissement ;

– Renforcer l’accès et l’utilisation des services de prise en charge et de prévention de la malnutrition sous toutes ses formes ;

– Réorganiser le modèle de prestation des services, en accord avec le découpage territorial et les principes d’équité et d’universalité, pour le renforcement et l’extension de l’offre de soins et de services et la délégation des tâches y compris l’auto prise en charge ;

– Renforcer les capacités de nos centrales de production, de commercialisation et d’expertise (SONIPHAR, ONPPC et LANSPEX) en matière des médicaments ;

– Mettre en place un dispositif d’amélioration de la qualité dans le système de santé y compris la création des comités pharmaceutique, thérapeutique et de recherche au niveau de chaque établissement hospitalier et la mise en place de dispositifs de certification et d’accréditation des structures sanitaires.

Pour réaliser ces axes stratégiques, des interventions prioritaires sont indispensables et consistent à :

Renforcer la disponibilité et la capacité opérationnelle en Planification familiale dans les formations sanitaires à travers :

– L’approvisionnement en intrants PF des formations sanitaires et des sites de Distribution à Base Communautaire (DBC) ;

– Le renforcement de la chaine d’approvisionnement des produits en Santé de la Reproduction (SR) ;

– Le renforcement de l’offre de la PF chez les jeunes et adolescentes en couple ;

– Le renforcement de l’offre de la PF chez les femmes après l’accouchement (PF du Post partum);

– Le renforcement de l’offre de la PF par les relais communautaires dans tous les gros villages ne disposant pas de case de santé ;

– La mise à l’échelle de l’auto-soins en PF (auto administration) ;

– Le renforcement de l’offre active de PF à travers les stratégies avancées et mobiles ;

– Le renforcement des services de PF pour les adolescents et jeunes en milieux scolaire et extrascolaire ;

– L’intégration des services de PF dans les activités de prévention (consultation pré natale, vaccination, CRENAM, CRENAS, CRENI) ;

– L’organisation des caravanes de communication pour un changement social et comportemental et d’offre active de PF ;

– Le renforcement des compétences des prestataires de services de PF à travers le système de tutorat ;

– L’augmentation du nombre de leaders d’opinion Champions de la PF : les leaders d’opinion sont des modèles pour la société. Ils pourront contribuer à la promotion de la PF en parlant publiquement de ses bénéfices pour le bien-être de la femme, de l’enfant, de l’homme et pour la communauté :

– Le renforcement des programmes de sensibilisation des populations via des activités de communications de masse intensives à travers la radio, la télévision, la presse écrite et les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twiter, etc.), et des communications interpersonnelles pour informer les populations sur les avantages de l’espacement des naissances et les informations précises sur les méthodes modernes disponibles ;

– Le renforcement des programmes d’éducation à la vie familiale des adolescents et jeunes à travers des activités de sensibilisation dans les villages, au niveau des centres de promotion des jeunes, les « Makarantas », les « Fadas », les centres de formation des jeunes, les espaces surs (« Illimin »), les « écoles des futurs maris », pour apprendre et discuter de la PF.

Renforcer la disponibilité et la capacité opérationnelle des formations sanitaires pour la prévention, le dépistage et la prise en charge des cancers gynécologiques et mammaires à travers :

– Le renforcement de la compétence des agents sur le dépistage les lésions précancéreuses ;

– L’équipement de tous les CSME, les CHR et le CNSR en matériel et réactifs pour le dépistage des lésions précancéreuses par IVA (Acide acétique, lampe frontale, Spéculum, pinces, …) et prise en charge (Médicaments essentiels) ;

– Le renforcement des capacités des laboratoires régionaux pour les examens cytologiques.

 

Renforcer la capacité opérationnelle et la qualité des services de Consultation Prénatale (CPN) à travers :

– Le renforcement des compétences des prestataires offrant les prestations de CPN à travers des formations/encadrement sur le tas et un tutorat de proximité ;

– Le renforcement de la disponibilité des équipements et matériels techniques selon les normes (tensiomètre, balance, stéthoscope obstétrical…) ;

– L’approvisionnement des formations sanitaires en intrants essentiels tels que les MIILDA, le fer acide folique, les ACT, la Vit A, les antiparasitaires et en réactifs pour réaliser systématiquement des tests de VIH, syphilis, protéinurie, taux d’hémoglobine, etc.

 

Prévenir les grossesses précoces chez les adolescentes à travers :

– La sensibilisation dans les communautés à l’endroit des parents et des adolescents pour le maintien des filles à l’école en collaboration avec les Ministères en charge de : la promotion de la femme et de la protection de l’enfant, l’enseignement secondaire, la population, la jeunesse, l’emploi et la justice ;

– La sensibilisation des adolescents dans les établissements secondaires en collaboration avec les Ministères en charge de : l’enseignement secondaire, la promotion de la femme et la protection de l’enfant, la population, la jeunesse, l’emploi et la justice pour prévenir les grossesses en milieu scolaire ;

– L’utilisation des TIC et de la presse pour passer les messages d’éducation, sensibilisation et d’information ;

– L’offre de services de PF aux adolescentes mariées, à travers des stratégies fixes, avancées, mobiles ;

– La mise à l’échelle des stratégies communautaires comme le RMA (atteindre les adolescentes mariées en PF), ou la stratégie « Parent pour la première fois ».

 

Accroitre l’utilisation des services de maternité par l’amélioration de la qualité des prestations et de l’accueil dans les formations sanitaires à travers :

– L’intensification de la sensibilisation des populations sur l’importance de l’accouchement assisté dans les formations sanitaires ;

– La mise à l’échelle de l’expérience de l’accouchement assisté par la reconversion du rôle des matrones (accompagnement et orientation des parturientes vers les structures de santé).

Renforcer la capacité opérationnelle des sites PTME à travers :

– La poursuite de la délégation de la fonction de prescription aux infirmiers et sages-femmes pour accroitre le nombre des sites où les femmes enceintes séropositives peuvent recevoir le traitement selon l’option B+, recommandée par l’OMS ;

– L’augmentation du nombre de structures qui font le test de diagnostic précoce (PCR).

 

Renforcer la disponibilité et la capacité opérationnelle des formations sanitaires (CSI de type II) à offrir les SONUB à travers :

– La disponibilité en molécules essentielles (antibiotiques, ocytocique, anti convulsivant, anti hypertenseur) par voie parentérale ;

– La disponibilité en matériels SONUB (kits AMIU, ventouses, masques et ballons, aspirateurs) ;

– Le renforcement des commodités dans les structures SONUB selon les attentes des clientes (eau, électricité, toilettes, hygiène, intimité, espaces d’attente…) et l’évaluation périodique de cet environnement de qualité chaque trimestre suivie d’un plan d’amélioration à l’initiative des équipes d’amélioration de la qualité.

 

Renforcer la disponibilité et la capacité opérationnelle des Hôpitaux de District à offrir les SONUC à travers:

– Le renforcement des compétences des Médecins en chirurgie essentielle ;

– Le renforcement du système de référence/contre référence ;

– La mise en place des banques de sang dans les 9 HD qui auront des blocs opératoires ;

– La mise en place d’un mécanisme de collecte et don de sang pour la prise en charge des anémies.

 

Renforcer la surveillance des décès maternels, périnatal et riposte à travers :

– La notification obligatoire de tous les décès au niveau des structures de santé et communautaire (suivi conjoint en collaboration avec l’état civil) ;

– La conduite systématique des audits cliniques et autopsies verbales pour chaque décès maternel et périnatal ;

– Le renforcement de l’analyse systématique et périodique des données sur les décès maternel et périnatal à tous les niveaux ;

– La production systématique d’un rapport semestriel et annuel sur les décès maternel et périnatal ;

– L’élaboration, la mise en œuvre et le suivi d’un plan de riposte.

 

Renforcer l’offre des services de santé de qualité de l’enfant à travers:

– L’extension de la stratégie PCIME à tous les centres de santé de premier niveau ;

– La mise à échelle de la stratégie PCIME-C à tous les villages ;

– L’extension du TETU dans toutes les structures de référence du pays ;

– La mise en œuvre de la stratégie PSBI (PEC de la possibilité d’infection bactérienne grave chez le nouveau-né quand le transfert est impossible) dans tous les centres PCIME ;

– Le renforcement du suivi de la qualité des activités de vaccination et de la collecte des données de vaccination aussi bien en routine qu’en campagne.

Renforcer la disponibilité et la capacité opérationnelle des formations sanitaires à prendre en charge la malnutrition à travers :

– Le renforcement des compétences du personnel sur le protocole de la prise en charge de la malnutrition ;

– La disponibilité en intrants pour la prise en charge de la malnutrition.

 

Renforcer les actions communautaires pour la prise en charge la malnutrition à travers :

– Le renforcement de la mobilisation et de l’engagement communautaire ;

– Le renforcement des capacités des structures à base communautaire sur le dépistage et la référence des cas en collaboration avec les ONG.

 

Renforcer les activités promotionnelles et préventives en matière de nutrition au niveau communautaire à travers :

– Le renforcement de la communication pour un changement de comportement ;

– La promotion des bonnes pratiques en nutrition : la promotion de l’alimentation de la femme enceinte et allaitante, la promotion de l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant, la prévention des carences en micronutriments, la promotion des bonnes pratiques d’hygiène et le Suivi de la croissance ;

– La mise à échelle de la Stratégie “Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE) au niveau Communautaire.

 

Renforcer les capacités opérationnelles des formations sanitaires pour la prévention, le dépistage et la prise en charge des maladies non transmissibles à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ;

Renforcer les capacités opérationnelles des formations sanitaires pour l’offre des services de santé de l’homme à travers la prise en charge des problèmes spécifiques liés à la stérilité, aux cancers génitaux et le renforcement des capacités du personnel en charge d’offrir ces services dans les formations sanitaires.

Renforcer l’offre par délégation des tâches dans le cadre de la prestation des soins et services de santé

Développer des approches pour la promotion de la santé à travers :

– Le renforcement de la participation effective des individus et des communautés à la définition des priorités, à la prise de décision et à la réalisation des actions de santé ;

– Le développement de l’acquisition, par les individus, d’aptitudes leur permettant de s’impliquer dans la promotion de la santé. La prise en charge par les individus de la question d’hygiène publique à tous les niveaux réduira notablement toutes les pathologies infectieuses et parasitaires. Les grandes actions à mener dans ce sens sont : (i) la gestion des excréta à travers notamment la généralisation de la construction des latrines dans tous les foyers et leur utilisation adéquat, (ii) la gestion des eaux usées domestiques, à travers notamment le traitement de ces eaux avant leur évacuation vers les fleuves ou les mares et la construction de caniveaux, (iii) l’aménagement des points d’eau moderne et traditionnels, (iv) l’hygiène de l’eau de boisson, (v) l’hygiène corporelle individuelle et collective, (vi) l’hygiène vestimentaire individuelle et collective, (vii) le lavage des mains à l’eau et au savon ou avec de la cendre de bois ;

– La construction de certains ouvrages d’assainissement : caniveaux, décharges contrôlées, recyclage de certains types de déchets, construction de broyeur de flacons et d’incinérateurs dans les structures sanitaires publiques et privées ;

– La salubrité des aliments, pendant le processus de production, de conservation, de transformation, de préparation, de conservation et de consommation ;

– La lutte anti vectorielle, plusieurs fois dans l’année sur toute l’étendue du territoire nigérien.

 

A travers ces actions, il s’agira, notamment, d’amener les populations à un véritable changement de comportement à travers l’élaboration et la diffusion de messages clés de façon continue et de mettre en place un minimum d’infrastructures d’assainissement dans les communes.

Un des impacts positifs sera la diminution des motifs de consultations primaires, donc de l’économie dans l’achat de médicaments par l’Etat et les populations, la diminution de la pression exercée sur les infrastructures sanitaires publiques et privées, un gain de temps énorme pour la population qui pourra se consacrer à d’autres actions de développement.

La promotion et l’observance des mesures élémentaires d’hygiène et d’assainissement créent dans la population générale une immunité de masse qui la préserve des maladies infectieuses et parasitaires.

En effet, il est démontré scientifiquement que le relèvement du niveau d’hygiène et d’assainissement dans une communauté entraine une augmentation de sa productivité économique, donc de son niveau de développement.

La gouvernance politique

Défis en matière de gouvernance politique

La mise en œuvre du Programme de Renaissance sur le plan de la gouvernance politique a consacré pour le Niger une réelle avancée, aussi bien au plan du fonctionnement des institutions politiques que dans la pratique du jeu démocratique et l’exercice de l’Etat de droit. Toutefois quatre (4) défis majeurs méritent d’être pris en compte :

i. La pérennisation et la consolidation des acquis démocratiques par le respect rigoureux de la constitution et des lois garantissant l’exercice des libertés fondamentales ;

ii. La mise en confiance des citoyens par la promotion d’une vie politique apaisée ;

iii. Le rapprochement des citoyens des institutions de la République à travers des mécanismes efficaces de communication et de redevabilité ;

iv. La mise en place d’une architecture gouvernementale cohérente et rationnalisée qui répond aux défis d’un Etat moderne.

Perspectives de gouvernance politique pour la période 2021-2026

 

Axe 1. Pérennisation et consolidation des acquis démocratiques

Pour pérenniser et consolider les acquis démocratiques les mesures suivantes sont envisagées :

– Consolider les acquis en matière de démocratie et des libertés publiques ;

– Mettre en place un mécanisme de renforcement de l’éthique et la déontologie des acteurs des médias ;

– Promouvoir une atmosphère saine et apaisée dans le débat public notamment par un dialogue permanent entre les partis politiques, les médias et la société civile ;

– Respecter rigoureusement le régime des associations

– Respecter rigoureusement les exigences de la charte des partis politiques ;

– Veiller scrupuleusement à l’effectivité de la loi sur le quota.

Axe 2. Mise en confiance des citoyens par la promotion d’une vie politique apaisée

– Améliorer le cadre de dialogue politique et ses mécanismes de fonctionnement en vue d’une meilleure performance ;

– Instaurer un dialogue inclusif et dynamique sur le renforcement du système électoral conformément à l’évolution des attentes des citoyens ;

– Renforcer l’accès des citoyens à l’information publique.

 

Axe 3. Rapprochement des citoyens des institutions de la République

– Renforcer les mécanismes de redevabilité par l’élaboration, la publication et la vulgarisation des rapports annuels des institutions de la République ;

– Instituer une architecture gouvernementale plus opérationnelle et rationnelle, basée sur les politiques sectorielles ;

– Vulgariser le bilan annuel de la mise en œuvre de l’action gouvernementale et des engagements du Président de la République ;

– Veiller à une meilleure coordination de l’action gouvernementale.

 

La gouvernance juridique et judiciaire

Défis en matière de gouvernance juridique et judiciaire

Les défis dans ce domaine résident dans :

i. Une justice de qualité, plus efficace, plus équitable et plus accessible au citoyen ;

ii. Une lutte résolue contre la corruption en milieu judiciaire.

Perspectives de gouvernance juridique et judiciaire pour 2021-2026

 

Axe 1 : Une Justice accessible, équitable, efficace

– Améliorer les procédures des services de justice conformément aux attentes de célérité et de transparence des citoyens ;

– Apporter des solutions aux problèmes d’exécution des décisions de justice ;

– Augmenter progressivement les capacités des structures de formation pour couvrir les besoins des tribunaux de justice en ressources humaines ;

– Mieux valoriser les mécanismes traditionnels de résolution des différends ;

– Rendre accessibles les décisions de justice, ainsi que les lois et règlement de la République ;

– Organiser, au moins une fois l’an, des journées portes ouvertes au niveau des structures de la justice en région ;

– Construire des tribunaux dans chaque chef-lieu de département afin de rapprocher les services de justice des citoyens.

 

Axe 2 : L’optimisation des instruments de lutte contre la corruption

Des instruments de lutte contre la corruption 5

 

 

– Evaluer et renforcer la HALCIA et la rendre plus apte à prévenir et à lutter contre la corruption et la concussion en particulier ;

– Poursuivre la revalorisation des inspections des services et mettre en place un cadre coordonné de leurs interventions ;

– Mieux articuler les compétences entre les organes d’inspection et de contrôle de la gestion des ressources publiques (Inspections des services et des finances, Inspection d’Etat, Cour des Comptes, la HALCIA et la CENTIF).

 

Une culture de lutte contre la corruption

– Cultiver la pédagogie de l’exemple au sommet de l’Etat et à tous les niveaux de gestion des affaires publiques ;

– Asseoir une pédagogie du contrôle systématique et inopiné, suivi de sanction à tous les niveaux de l’administration de l’Etat et de ses démembrements ;

– Cultiver la pédagogie de la vertu, de l’éthique et de la morale républicaines ;

– Encourager la mise en place de cadres de veille citoyens authentiques.

 

Gouvernance administrative

Défis en matière de gouvernance administrative

 

Une gouvernance administrative de qualité facilite l’appropriation des avantages offerts par les nouvelles approches de gestion et les nouvelles technologies dans tous les secteurs.

Perspectives de gouvernance administrative pour la période 2021-2026

 

Axe 1 : Améliorer l’efficacité de l’administration publique

– Dématérialiser systématiquement les procédures de l’administration publique. De manière spécifique, les procédures essentielles des gestions financière, administrative et de ressources humaines seront numérisées à l’horizon 2026 ;

– Renforcer la redevabilité et l’efficacité des administrations publiques avec l’opérationnalisation effective du budget-programme ;

– Déployer le système de gestion des emplois et des compétences dans les principaux secteurs de fournitures des services publics comme la sécurité publique, l’éducation, la santé, la justice, les finances ou le développement rural ;

– Renforcer l’autonomie d’action des structures en charge de lutte contre la corruption ;

– Mettre en place un répertoire des emplois et des compétences.

 

Axe 2 : Professionnalisation et protection des ressources humaines de l’Etat

– Doter l’administration publique de compétences adéquates en matière de Gestion moderne des Ressources Humaines ;

– Promouvoir les valeurs d’éthique et de déontologie dans les services publics ;

– Veiller à l’adéquation profil/poste/emploi dans les nominations aux postes techniques de l’administration publique et ses démembrements ;

– Instituer un système public de récompenses des agents performants sur la base de critères objectifs ;

– Créer une inspection pour l’évaluation et de sanctions des agents publics ;

– Améliorer la situation des retraités en : (i) indexant la pension aux augmentations des salaires, (ii) instituant un capital de départ à la retraite et en (iii) relevant les petites pensions de réversion ;

– Mensualiser les pensions en mettant en place une Gestion automatisée des dossiers des retraites et revoir la pension des auxiliaires ;

– Renforcer le système de Sécurité sociale des agents de l’Etat ;

 

Axe 3 : Efficacité des entreprises publiques

– Modifier la loi sur les entreprises publiques pour prendre en compte les catégories non prévues, mieux affirmer la mission de développement du pays et renforcer la redevabilité et le mécanisme de contrôle ;

– Revoir le mode de désignation des membres des Conseils d’Administration des entreprises publiques conformément aux objectifs qui leur sont assignés ;

– Mettre en place un système de contrat de performance des entreprises publiques auquel est indexée une partie de la rémunération de leurs dirigeants ;

– Créer un événement autour du Président de la République pour encourager les entreprises performantes et envisager des mesures de correction pour celles qui enregistrent une contre-performance.

 La gouvernance locale

Défis en matière de gouvernance locale

Malgré l’exécution du Plan 20 -202 de Transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux communes et aux régions dans les domaines de l’éducation, la santé, l’hydraulique et l’environnement et l’opérationnalisation de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Territoriales (ANFICT), la mise en œuvre de la décentralisation territoriale fait toujours face à d’importants défis dont :

i. La viabilité économique des communes et la mobilisation des ressources ;

ii. La qualité de la gouvernance administrative et financière des entités décentralisées ;

iii. La transparence et une implication plus active des citoyens dans la conduite des affaires publiques locales ;

iv. L’offre de services adaptés aux besoins locaux de la communalisation intégrale.

 

Perspectives de la gouvernance locale 2021-2026

 

Au regard des contraintes, enjeux et défis liés à la gouvernance locale, le Candidat du parti s’engage à restaurer la crédibilité et l’efficacité des collectivités territoriales pour une transformation structurelle à la base. Dans cette perspective, les engagements du candidat se structurent autour des axes ci-après : 7

 

Axe 1 : Replacer le développement local au cœur des politiques en matière de décentralisation.

– Mettre en place un programme intégré (énergie, routes rurales, eau, …) d’appui à l’exploitation des potentialités économiques des communes ;

– Systématiser l’accompagnement des collectivités locales à travers la mise en œuvre effective de la fonction publique territoriale et accélérer le processus de transfert concomitant des compétences ;

– Lancer les réflexions sur la réorganisation des communes sur la base de leur viabilité économique.

 

Axe 2 : Renforcer la gouvernance et la légitimité des collectivités

– Institutionnaliser une approche de gouvernance inclusive des collectivités, notamment créer les conditions facilitant l’accès des femmes aux postes électifs ;

– Renforcer le mécanisme d’accompagnement et de contrôle du suivi de la qualité de la gestion des entités décentralisées ;

– Garantir la transparence en mettant à la disposition des citoyens et citoyennes toutes les informations en rapport avec la vie de la collectivité ;

– Promouvoir la digitalisation dans la gestion des collectivités, notamment en ce qui concerne le foncier et la mobilisation des recettes ;

– Engager des réflexions sur le renforcement de la légitimité du maire.

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